Valérie Plante

Ambition et résilience

La mairesse guide Montréal à travers des défis sans précédent

La résilience et la solidarité font autant partie de l’infrastructure d’une communauté que les parcs et le transport en commun. Heureusement, Montréal a su démontrer en abondance ces qualités au cours des années difficiles de la pandémie qui a touché les gens de tous les milieux.

« Une ville résiliente et solidaire est mieux préparée à affronter des situations sans précédent, car elle dispose d’une base solide pour bâtir l’avenir », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante. « Par rapport à de nombreuses autres villes dans le monde, Montréal a mieux résisté à la pandémie et en sortira plus forte. » Elle se réjouit que la ville connaisse l’une des reprises économiques les plus fortes de toute l’Amérique du Nord. 

« Les périodes difficiles peuvent nous rassembler », dit-elle.

Et une crise sanitaire qui entraîne la fermeture des espaces de loisirs intérieurs peut inciter les gens à pratiquer davantage d’activités en plein air, transformant ainsi la ville entière en terrain de jeu.

Il faut commencer par des éléments fondamentaux, comme la sécurité publique et les transports en commun, afin que les gens puissent se rendre efficacement là où ils doivent aller. Il s’agit d’améliorer les espaces verts et de développer des voies sécurisées pour les piétons et les cyclistes. Par-dessus tout, il faut assurer l’égalité afin que tous puissent profiter de ce que Montréal a à offrir.

« Nous savons que les personnes vulnérables ont été les plus touchées par la pandémie », a-t-elle déclaré, « les sans-abri, les personnes qui dépendent de l’aide sociale et les familles nombreuses qui ont été confinées dans des appartements plus petits durant les périodes où nous avons dû nous isoler. Le mot d’ordre de notre administration était de n’abandonner personne. »

Anthropologie, muséologie, mairie!

Née à Rouyn-Noranda, Valérie Plante s’est installée à Montréal pour étudier l’anthropologie à l’Université de Montréal, où elle a obtenu son baccalauréat, puis une maîtrise en muséologie.

Lors de sa première campagne pour le conseil municipal en 2013, elle a remporté une victoire surprise contre une candidate plus connue et mieux établie. À peine trois ans plus tard, elle était une candidate prometteuse à la direction de Projet Montréal, et seulement un an plus tard, elle est devenue la première femme à être élue au poste de mairesse de la ville. En 2021, alors qu’elle se lance dans sa campagne de réélection, elle semblait avoir quelques problèmes politiques. Les sondages indiquaient une grande insatisfaction du public et la ville était ébranlée après une année de pandémie COVID-19. 

Elle a fait campagne principalement sur les questions qui l’ont préoccupée tout au long de sa carrière politique : le logement abordable, le prolongement du métro de Montréal et la lutte contre le changement climatique. Elle a finalement remporté un second mandat retentissant.

« Les citoyens recherchent une qualité de vie dans leur ville, explique-t-elle, et il incombe à tous les niveaux de gouvernement de s’efforcer de l’offrir. La municipalité ne peut y parvenir seule. Mais si nous prenons les bonnes décisions aujourd’hui, nous pouvons créer un avenir sain. Les investissements que nous faisons dans les transports en commun et les voies réservées aux cyclistes ne permettent pas seulement à un plus grand nombre de personnes d’explorer la ville entière; ils contribuent à améliorer l’environnement pour les générations à venir. »

La santé, une priorité personnelle et professionnelle

La préoccupation de la mairesse Plante pour les activités saines et l’accès aux installations de conditionnement physique est un élément de sa vie personnelle ainsi que de sa vie politique.

« J’ai toujours aimé le plein air », dit-elle, « et ça fait partie de la façon dont je vois notre ville, comme un espace extérieur. »

Elle reconnaît qu’elle n’est pas très portée sur les sports d’équipe et qu’elle préfère les activités sportives plus solitaires. Elle qualifie son programme d’entraînement de moment privilégié pour « se recentrer ».

La natation, dit-elle, est son activité physique préférée. « Je nage depuis que je suis enfant. Je nage à sept heures tous les matins, avant que la journée ne prenne le dessus, afin d’éviter toute distraction. »

Lorsqu’on lui demande comment elle parvient à maintenir un programme d’exercices physiques tout en gérant un travail aussi exigeant, la mairesse est claire : « Il n’y a aucune négociation concernant cette partie de mon emploi du temps, c’est absolument essentiel pour moi. Et, vous savez, si vous ne mettez pas l’accent sur ce temps consacré à l’exercice, il est trop facile de négliger sa santé. »

Elle pratique également la course à pied, le vélo, l’escalade et le ski de fond. Le 21 février, on l’a vue chausser des patins pour l’ouverture officielle de la plus récente attraction extérieure de Montréal, l’esplanade Tranquille, une magnifique patinoire au cœur du Quartier des spectacles du centre-ville, accessible gratuitement au public. Dotée de son propre système de réfrigération, la patinoire sera ouverte chaque année de novembre à mars.

S’adapter à la pandémie en rendant la ville accessible, tout en assurant la sécurité de ses citoyens

Les temps changent rapidement et de manière inattendue. Personne n’aurait pu prédire comment une crise sanitaire mondiale allait remodeler une ville et comment ses habitants allaient réagir.

Le commerce de détail, les restaurants et les lieux culturels ont souffert de façon dramatique. Maintenir le dynamisme social et économique de Montréal tout en assurant la sécurité et la santé des gens est un défi de taille.

« Comment pouvons-nous rendre notre ville plus humaine, plus accessible? Comment faire en sorte que nos rues fassent partie intégrante de l’expérience de magasinage ou de restauration? » La mairesse énumère quelques-unes des questions qu’elle prend en considération lorsqu’elle discute de la façon dont Montréal a réagi à la pandémie.

Elle cite les nombreuses voies piétonnes de Montréal, dont la place Wellington et les tronçons situés le long des deux artères commerciales principales de la ville : les rues Saint-Denis et Sainte-Catherine.

« Les gens se sont habitués à faire des achats en ligne pendant la pandémie, nous devons donc créer des incitations à sortir et à faire des achats en personne. Pour ce faire, nous leur offrons une expérience plus large. Nous aimons dire que le magasinage commence sur le trottoir. Nous proposons donc cet environnement plus vaste, avec des terrasses extérieures pour manger et boire, afin d’offrir aux gens des choses qu’ils ne peuvent pas trouver en ligne. »

Un avenir vert et inclusif

L’affection de Mme Plante pour sa ville est palpable. Cependant, elle n’exprime guère de nostalgie, mais se réjouit plutôt d’un avenir plus vert où les espaces extérieurs s’harmonisent avec les espaces intérieurs, où les voitures ne monopolisent plus la route au détriment des vélos et des planches à roulettes, et où chacun peut profiter des parcs et des installations de loisirs qui contribuent à créer des individus plus sains et une atmosphère plus propre.

« Nous avons la chance d’avoir de grandes infrastructures humaines et physiques à Montréal », dit-elle. Avec le parc Mont-Royal au cœur de la ville et l’eau qui l’entoure, la ville possède toutes les caractéristiques naturelles que l’on peut espérer. Toujours réputée pour sa vitalité culturelle, Montréal s’épanouit grâce aux activités qui rassemblent les gens.

À l’approche du troisième été COVID-19, les gens s’aventureront à nouveau à l’extérieur à la recherche d’activités physiques et sociales. À mesure que la pandémie recule et que l’anxiété cède la place à l’enthousiasme, les gens chercheront de nouvelles façons de s’engager dans les espaces publics et une nouvelle appréciation de leur environnement.

« Rester socialement et économiquement dynamique aura une nouvelle signification », déclare la mairesse. « Notre travail consiste à offrir à tous les habitants de notre ville les possibilités de faire face à des situations inattendues et sans précédent comme celles que nous avons connues ces deux dernières années, de s’adapter aux défis qu’elles présentent et de prospérer collectivement. »    

Ambition and resilience

Montreal mayor leads city through unprecedented challenges

Resilience and solidarity are as much a part of a community’s infrastructure as parks and public transit. Fortunately, these are qualities that Montreal has demonstrated in abundance during the difficult years of the pandemic, which have challenged people from all walks of life.

“A city with resilience and solidarity is better able to confront unprecedented situations because they provide a foundation upon which to build,” said Montreal’s Mayor Valerie Plante. “Compared to many other cities around the world, Montreal has withstood the pandemic better and will emerge stronger for it.” She boasts that the city is experiencing one of the strongest economic recoveries of any in North America. 

“Difficult times can bring us together,” she said. 

And a health crisis that closes indoor recreation spaces can move people to engage in more outdoor activity, turning the entire city into a playground. 

It begins with fundamentals like public transit, so that people can get where they need to go efficiently, and public safety. It means enhancing green spaces and expanding secure avenues for pedestrians and cyclists. Above all, it means equality, so that everybody can enjoy all that Montreal has to offer.

“We know that the most vulnerable have paid the highest price during the pandemic,” she said. “The homeless, people who depend on social assistance, and large families who were confined in smaller apartments during periods when we were all being asked to isolate. Our administration had to adopt the idea that we would not leave anybody behind.”

Small-town girl with big-city dreams

Born in Rouyn-Noranda, Valerie Plante moved to Montreal to study anthropology at the University of Montreal, where she earned her bachelor’s degree and went on to a master’s in museum studies. 

In her first campaign for city council in 2013, she scored a surprise victory over a better known and more established candidate. Just three years later, she was an upstart contender for the leadership of Projet Montréal, and only one year after that became the first woman ever to be elected mayor of the city. In 2021, as she embarked on her re-election campaign, she seemed to be in some political trouble. The polls indicated a great deal of public dissatisfaction and the city was reeling after a year of COVID-19. 

She campaigned largely on issues that have preoccupied her throughout her political career: affordable housing, extending Montreal’s metro system, and countering climate change. Ultimately, she won a resounding second mandate.

“The citizens are looking for quality of life in their city,” she says, “It is up to all levels of government to work at providing it. The municipality cannot do it alone. But if we make the right decisions today, we can create a healthy future. Investments we make in public transit, the dedicated paths we provide to cyclists, do not only allow more people to explore the entire city, they contribute to improving the environment for generations to come.” 

Health, a personal and professional priority

Mayor Plante’s preoccupation with healthy activity and access to fitness facilities is an element of her personal, as well as her political, life. 

“I’ve always enjoyed the outdoors,” she says. “It’s part of how I view our city, as an outdoor space.” 

She acknowledges that she isn’t much for team sports, but prefers more solitary athletic activities, referring to her fitness regime as time she takes to “re-centre myself.” 

Swimming, she says, is her favourite physical activity. “I have been swimming since I was a child. I swim at seven every morning, before the day takes over, in order to avoid distraction.” 

Asked how she keeps up a fitness routine while managing such a demanding job, the mayor is clear: “There is no negotiation about this part of my schedule. It is absolutely essential for me. And, you know, if you don’t make a point of insisting on this time for exercise, it is too easy to neglect your health.” 

Other sports that she enjoys are running, cycling, climbing, and cross-country skiing. On February 21, she was seen donning skates for the official opening of Montreal’s newest outdoor attraction, the Esplanade Tranquille, a beautiful skating rink in the heart of downtown’s Quartier des spectacles that is free to the public. With its own refrigeration system, the rink will be open annually from November to March.

Adapt to the pandemic by making the city accessible, while keeping citizens safe

Times are rapidly changing in unexpected ways. Nobody could have predicted how a global health crisis would reshape a city and how its residents would respond. 

Retail, restaurants, and cultural venues have suffered dramatically. Keeping Montreal socially and economically dynamic while also keeping people safe and healthy has been a huge challenge. 

“How can we make our city more human, more accessible? How do we make our streets part of the experience of shopping or dining?” The Mayor ticks off some of the questions she considers when discussing how Montreal has responded to the pandemic. 

She points to Montreal’s many pedestrian thoroughfares, including Place Wellington and stretches along two of the city’s main commercial and entertainment hubs, St. Denis and Ste. Catherine streets.

“People became accustomed to shopping online during the pandemic, so we have to create incentives to go out and shop in person. We do that by giving them a broader experience. We like to say that shopping begins on the sidewalk. So, we provide this larger environment, with outdoor terraces to eat and drink, in order to offer people things they cannot replicate online.” 

A greener, more inclusive future

Mayor Plante’s affection for her city is palpable. She expresses little nostalgia, however, instead looking forward to a greener future where outdoor spaces are harmonized with indoor spaces, where cars no longer monopolize the road at the expense of bicycles and skateboards, and everyone can take advantage of parks and recreation facilities that create healthier individuals and a cleaner atmosphere. 

“We are fortunate to have great human and physical infrastructure in Montreal,” she says. With Parc Mont-Royal at its centre and surrounded by water, the city has all the natural features one could hope for. Always renowned for its cultural vitality, Montreal thrives on those activities that bring people together. 

As we approach the third summer of COVID-19, people will again venture outdoors in search of physical and social activity. As the pandemic recedes and anxiety gives way to enthusiasm, people will seek new ways to engage with public spaces and a new appreciation for their environment. 

“Staying socially and economically dynamic will have new meaning,” says the mayor. “Our job is to provide the opportunities for all people in our city to cope with unexpected and unprecedented situations like we have these past two years, to adapt to the challenges they present, and to thrive collectively.”  

Tod Hoffman

Tod Hoffman est un professionnel de la communication chevronné et un écrivain acclamé. Il est titulaire d'un baccalauréat et d'une maîtrise en sciences politiques de l'Université McGill.

Tod Hoffman is a seasoned communications professional and a critically-acclaimed writer. He holds Bachelor and Master of Arts degrees in political science from McGill University.

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