L’intolérance au gluten | Gluten Intolerance

Pour certains, consommer du pain ou des pâtes n’est pas évident

Problèmes de digestion, crampes d’estomac, éruptions cutanées, fatigue, neuropathie, dépression — les symptômes des troubles impliquant le blé ou le gluten sont connus pour cibler l’intestin, mais ils peuvent également causer une myriade d’autres maux physiques et neurologiques. Les plus courantes de ces affections sont la maladie cœliaque, l’allergie au blé et la sensibilité au gluten.

La maladie cœliaque

Problème chronique, la maladie cœliaque est une réaction auto-immune au gluten, une protéine présente dans les céréales, notamment le blé, le seigle et l’orge. « Au fil du temps, le système immunitaire endommage la muqueuse de l'intestin grêle, ce qui peut entraîner la malabsorption des nutriments et éventuellement la malnutrition », explique Allergies Alimentaires Canada.

Les symptômes typiques comprennent les ballonnements, la diarrhée, les douleurs abdominales, la perte de poids et les problèmes de peau (y compris une éruption cutanée intense appelée dermatite herpétiforme). Parmi les signes les moins évidents : aphtes, caries, anémie, fatigue extrême, ostéoporose, convulsions, infertilité, problèmes de santé mentale, douleurs articulaires, ataxie et, chez les enfants, retard de croissance et de développement. Cependant, certaines personnes sont asymptomatiques.

Étant donné que la maladie cœliaque partage d’innombrables symptômes avec d’autres affections, un diagnostic rapide est difficile — cela prend en moyenne 10 ans, selon l’Association cœliaque canadienne. Malgré le fait que 1 % de la population souffre de la maladie, plus de 80 % des cas sont manqués ou mal diagnostiqués, selon l’association.

La maladie cœliaque est héréditaire et peut frapper à tout âge. Les personnes ayant des antécédents familiaux de la maladie ou d’autres maladies auto-immunes, ou qui ont elles-mêmes une autre maladie auto-immune, sont plus à risque. Le dépistage comprend une analyse de sang et une biopsie intestinale. Il n’y a pas de remède contre la maladie cœliaque, mais le traitement consiste à suivre en permanence un régime sans gluten, ce qui devrait soulager les symptômes et permettre à l’intestin de récupérer.

L’allergie au blé

Ensuite, il y a ceux pour qui la consommation de produits à base de blé déclenche une réaction allergique. Les personnes allergiques au blé éprouvent une réaction immunitaire à certaines protéines du blé, mais pas généralement au gluten, il est donc possible qu’une personne allergique puisse toujours manger des aliments contenant du gluten. Bien qu’elle puisse survenir à tout âge, elle est plus fréquente dans l’enfance, touchant environ 1 % des enfants, dont la plupart s’en débarrasseront. « Les allergies au blé chez les bébés peuvent disparaître avant l’âge de cinq ans. Si un adulte développe une allergie au blé, il est peu probable qu’elle disparaisse », selon Les diététistes du Canada. Les symptômes comprennent les maux de tête, les problèmes gastro-intestinaux, la congestion, les difficultés respiratoires, les éruptions cutanées, la rougeur du visage, l’urticaire et, rarement,  l’anaphylaxie.

Il existe également une maladie appelée l’asthme du boulanger, généralement contractée sur les lieux de travail, comme les boulangeries, causée par l’inhalation de la farine de blé pendant une longue période. Le dépistage implique un test sanguin ou un test cutané. En plus d’éviter le blé, le traitement peut inclure des antihistaminiques, des corticostéroïdes et le port d’un auto-injecteur d’épinéphrine. 

La sensibilité au gluten

Pendant ce temps, les personnes qui présentent des symptômes après avoir consommé du gluten, mais dont le test est négatif pour la maladie cœliaque ou une allergie au blé, sont considérées comme ayant une sensibilité au gluten non-cœliaque. Le degré de sensibilité varie selon les individus. De nos jours, de plus en plus de personnes choisissent de s’alimenter sans gluten par elles-mêmes, ce qui fait craindre qu’elles puissent avoir une maladie cœliaque non diagnostiquée ou que leur régime alimentaire manque de certains nutriments que les aliments sans gluten n’offrent pas toujours.

Les experts recommandent aux personnes qui présentent des symptômes qu’elles soupçonnent d’être causés par le blé ou le gluten de consulter un médecin, en veillant à ne pas modifier leur alimentation au préalable, car cela pourrait affecter les résultats des tests.

For some, consuming bread or pasta is no piece of cake

Digestion problems, stomach cramps, skin rash, fatigue, neuropathy, depression — the symptoms of disorders involving wheat or gluten are known to target the gut, but they can also cause other, myriad physical and neurological ailments. The most common of these conditions are celiac disease, wheat allergy, and gluten sensitivity. 

Celiac disease

A chronic illness, celiac disease is an autoimmune reaction to gluten, a protein found in grains, including wheat, rye and barley. “Over time, the immune system damages the lining of the small intestine which can lead to the malabsorption of nutrients, and eventually, to malnutrition,” explains Food Allergy Canada. 

Typical symptoms include bloating, diarrhea, abdominal pain, weight loss, and skin issues (including an intense rash called dermatitis herpetiformis). Among the less obvious signs: mouth ulcers, cavities, anemia, extreme fatigue, osteoporosis, seizures, infertility, mental health issues, joint pain, ataxia and, in children, poor growth and development. However, some people are asymptomatic.

Because celiac disease shares countless symptoms with other conditions, timely diagnosis is difficult — it takes an average of 10 years, says the Canadian Celiac Association. While one percent of the population has the disorder, over 80 per cent of cases are missed or incorrectly diagnosed, according to the association.

Celiac disease is hereditary and can strike at any age. People with a family history of it or other autoimmune conditions, or who have another autoimmune illness themselves are at greater risk. Screening entails a blood test and intestinal biopsy. There is no cure for celiac disease, but the treatment is to permanently follow a gluten-free diet, which should relieve symptoms and let the intestine recover.

Wheat allergy

Then there are those for whom consuming wheat products trigger an allergic reaction. People with a wheat allergy experience an immune reaction to certain proteins in wheat, though not usually gluten, so it is possible someone allergic can still eat foods with gluten. While it can occur at any age, it is most common in childhood, affecting about one per cent of children, most of whom will outgrow it. “Wheat allergies in babies may be outgrown before the age of five. If an adult develops a wheat allergy, it is unlikely to disappear,” according to Dieticians of Canada. Symptoms include headache, gastrointestinal issues, congestion, breathing problems, skin rash, flushed face, hives and, rarely, anaphylaxis. 

There’s also a condition called Baker’s asthma, usually acquired at workplaces, like bakeries, from inhaling wheat flour over a long time. Screening involves a blood test or skin-prick test. Besides avoiding wheat, treatment may include antihistamines, corticosteroids and carrying an epinephrine autoinjector. 

Gluten sensitivity

Meanwhile, people who are symptomatic after consuming gluten, yet test negative for celiac disease or a wheat allergy, are considered to have non-celiac gluten sensitivity. The degree of sensitivity varies between individuals. Nowadays, more people are opting to go gluten-free on their own, prompting concern that they may have undiagnosed celiac disease or that their diet is lacking certain nutrients gluten-free foods do not always offer. 

Experts recommend people who experience symptoms they suspect are due to wheat or gluten consult a doctor.  It’s critical not to alter their diet beforehand, as that could affect test results. 

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